Abdellatif Hamam, le secrétaire d’Etat au Commerce, a plaidé au Luxembourg la cause de la promotion de l’investissement en Tunisie.
Dans un entretien accordé au site anglophone Asharq Al-Awasat, M. Hamam, qui a pris part à un forum organisé par la Chambre de commerce Belgique-Luxembourg-Pays arabes (CCBLA), a déclaré que pareil événement est d’une grande valeur dans la mesure où il constitue «un élément essentiel des efforts continus que déploie la Tunisie et qui visent à garder le contact avec les investisseurs et les entreprises qui portent un intérêt pour l’économie tunisienne et à ses voisinages africain et arabe.»
Le secrétaire d’Etat au Commerce a également indiqué que cette rencontre offre la chance à notre pays de donner plus d’appui et de crédibilité à ses tentatives de reconquête de son positionnement euro-méditerranéen, après cinq années de construction démocratique.
Dans cet entretien, M. Hamam a mis l’accent sur l’obligation qu’a la Tunisie de mobiliser les énergies, les expertises et les capacités des secteurs public et privé tunisiens, et même ceux de l’étranger, afin de relancer sa croissance économique. Selon le secrétaire d’Etat au Commerce, le forum de la CCBLA aura permis de faire connaître aux intéressés par la destination Tunisie les nouvelles opportunités et les facilités qu’offre le nouveau Code d’Investissement.
Commentant les thèmes principaux qu’il a évoqués avec des responsables belges, lors de ses rencontres en marge de ce symposium, M. Hamam a notamment rappelé que la Tunisie, en 1998, a été le premier pays de la rive méridionale de la Méditerranée à conclure un accord de partenariat et de libre échange avec l’Union européenne (UE). A présent, a-t-il ajouté, notre pays souhaite que cette convention soit encore plus développée pour qu’elle puisse également inclure les secteurs des services et de l’agriculture.
Le secrétaire d’Etat au Commerce a expliqué que cela veut clairement dire que la Tunisie croit en ses capacités et son avenir: «Notre pays est déterminé à poursuivre sa coopération euro-méditerranéenne.»
Par ailleurs, M. Hamam a admis que, dans le contexte actuel marqué par l’aggravation du déficit des échanges commerciaux de la Tunisie, le commerce extérieur est devenu une source de sérieuse préoccupation pour le gouvernement tunisien.
Ce problème pourrait être résolu, selon le secrétaire d’Etat, par un meilleur contrôle des importations, une impulsion des exportations, l’attraction de nouveaux investissements et la réduction du déficit de la balance des paiements.
Marwan Chahla
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