C’est la chanteuse Leila Hjaiej, grande spécialiste du mouachah et du répertoire charqui, qui ouvrira, mardi prochain, le Festival de la Médina.
Le Festival de la Médina reste le fleuron des nuits de ramadan. Tous les artistes qu’il a parrainés, se mettent à ses côtés. L’édition qui s’ouvre mardi 30 mai 2017 en est le meilleur exemple. Les cachets, revus à la baisse, nous dit-on, ont été acceptés.
L’ouverture (au théâtre municipal) sera rehaussée par un pur produit du «Médina» de la belle époque, Leila Hjaiej, une chanteuse dont la voix, le chant et le parcours se confondent avec le savoureux classique charqi. On rappellera simplement que cette artiste, docteur en littérature anglaise (et enseignante), a débuté comme première soliste avec le club El-Farabi, et que le vrai tournant de sa carrière, elle le réalisa sous la direction de feu Ali Sriti.
Leila Hjaiej se refuse à livrer le détail de son programme mais on sait qu’il y aura les sonorités des grands répertoires d’Oum Kalthoum, Asmahane et Fairouz. Plus la présence du piano (l’excellent Mehdi Trabelsi). Plus une entame d’exception: un mouachah contemporain ‘‘Ajabi’’, texte d’Adem Fathi, musique de Lotfi Bouchnaq.
Les autres spectacles auront de la facture et de l’attrait. Citons : ‘‘El Hadhra 2’’ de Fadhel Jaziri (2 soirées successives, les 6 et 7 juin), le grand Zied Gharsa (9 juin), ‘‘Foundou’’, création de Nawfel Ben Aissa, les habitués bien sûr, Salatin Ettarab de Syrie (31 mai et 2 juin), les Azifets de Amina Srarfi aussi.
Joyeux ramadan !
Hassen Mzoughi
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