La Cité nationale sportive attend toujours le paiement des réparations des actes de vandalisme commis sur le stade de Radès par le public des clubs sportifs.
Par Hassen Mzoughi
La fin de la saison sportive approche mais la migraine est la même depuis des années. Depuis 2010, le Club africain (CA), l’Espérance sportive de Tunis et la Fédération tunisienne de football (FTF), n’ont pas payé les réparations des actes de vandalisme de leur public au stade de Radès d’un montant de 958.500 dinars tunisiens (DT).
Ce montant qui couvre la période 2010-2017 est ordonné au CA et à l’EST (respectivement 420.000 DT à l’EST et 440.000 DT au CA), principaux locataires de cette installation sportive, ainsi qu’à la FTF, nous révèle Adel Zarmdini, directeur général de la Cité nationale sportive.
L’ESS, le SG et le CSHL également concernés
Les deux clubs de la capitale ne sont pas les seuls concernés. Outre la FTF, l’Etoile sportive du Sahel (ESS), le Stade Gabésien et le Club sportif Hammam-lif (CSHL) doivent de l’argent à la Cité nationale sportive, en remboursement des dégâts mais en frais d’exploitation (22 000 DT par match) d’un montant total estimé à 1.200.000 DT.
Depuis des années, les problèmes s’accumulent et les vis à vis font la sourde oreille. La solution? M. Zarmdini propose «un rééchelonnement de paiement sinon une extraction des arriérés à partir de la subvention réservée aux clubs».
La Cité dispose aussi d’une carte maîtresse : «Elle pourra demander une lettre d’engagement au CA et à l’EST au début de la saison comme préalable à la mise à disposition de l’infrastructure», indique M. Zarmdini.
Et si les tarifs réels étaient appliqués !
Des engagements financiers non honorés mais le problème fondamental est «d’ordre commercial». Il se pose avec acuité surtout depuis que le budget de la Cité a été réduit de 20%.
«En fait on n’applique pas les tarifs réels. Ainsi la location du stade est normalement de 30.000 D et non 22.000 comme c’est le cas aujourdh’ui, car les matches organisés par le CA et l’EST à Radès engendrent une charge supplémentaire d’exploitation de l’ordre de 350.000 DT par an», explique M. Zarmdini.
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