Ahlem Gharbi, première secrétaire à l’ambassade de France en Égypte, place Tahrir, en 2011.
L’équipe diplomatique d’Emmanuel Macron s’est étoffée avec l’arrivée de la Française d’origine tunisienne Ahlem Gharbi.
La nouvelle conseillère pour le Moyen Orient et l’Afrique du Nord est diplomate de carrière âgée de 40 ans.
Diplômée en relations internationales de Sciences Po, Ahlem Gharbi a eu un brillant parcours universitaire notamment avec ses licences d’histoire à l’université Marc-Bloch (Strasbourg) et d’arabe à la Sorbonne. En 2001, elle a soutenu son DEA à Sciences-Po sous la direction de l’islamologue Gilles Kepel.
Elle intègre le ministère des Affaires étrangères et se spécialise dans le monde arabo-musulman. En 2004, elle est responsable de l’Afrique du Nord-Moyen-Orient dans le service des affaires immobilières. Trois ans plus tard, elle s’occupe plus spécialement de l’Arabie saoudite, du Bahreïn, d’Oman et du Conseil de coopération du Golfe (CCG).
En 2009, elle est nommée deuxième secrétaire à l’ambassade de France en Égypte, où elle restera cinq ans.
En 2013, elle est nommée conseillère pour les affaires humanitaires à la représentation permanente de la France aux Nations unies. Deux ans plus tard, elle rejoint le groupe pétrolier Total chargée de l’Afrique et du Moyen-Orient.
À l’Élysée, de nombreux dossiers attendent Ahlem Gharbi. Le plus récent? La crise entre l’Arabie saoudite et le Qatar, dans laquelle Emmanuel Macron entend jouer les médiateurs.
H. M.
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