L’agitateur islamiste Adel Almi a commencé hier soir, jeudi 21 juillet 2017, sa cabale contre les buveurs d’alcool. Il s’est fait jeter d’un bar de Tunis.
L’ancien marchand de légumes, RCDiste sous le régime de Ben Ali transformé en prédicateur islamiste sous celui d’Ennahdha, a tenté, hier soir, de pénétrer dans un bar du centre ville de Tunis. Mais à l’instar de sa campagne contre les «fattaras» (non-jeûneurs de ramadan), celle contre les buveurs a également fait pschitt.
Des consommateurs et des employés du bar l’ont, en effet, empêché d’entrer, lui et son accompagnateur se présentant comme huissier de justice. Ils voulaient prendre en photo les consommateurs d’alcool pour porter plainte contre eux… Ce qui aurait été inutile car aucune loi, en Tunisie, n’interdit la consommation d’alcool dans les espaces où cela est autorisé.
Adel Almi, on le sait, fait son cirque pour faire parler de lui, ayant jusque-là échoué dans tout ce qu’il a entrepris, mais, un jour, il risque de se faire agresser par les gens qu’il importune et qui ne lui ont jamais rien demandé.
Notons que les internautes envahissent sa page Facebook en publiant de photos d’alcool, bars et bières comme pour le défier.
D’ailleurs, le prédicateur a adressé un courrier au ministère de l’Intérieur l’appelant à assurer sa sécurité, car, dit-il, il se met en danger en voulant «nettoyer le pays de ceux qui le pourrissent en pourrissant leurs esprits par l’alcool» (sic!).
Y. N.
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