Le syndicaliste sécuritaire Walid Zarrouk, incarcéré depuis le 13 juillet 2016, et poursuivi pour diffamation, s’est cousu la bouche et entame son 7e jour de la grève de la faim.
C’est sa manière de manifester son ras-le-bol et dénoncer ce qu’il qualifie d’injustice, puisque qu’il a été condamné à 14 mois de prison pour une simple affaire de diffamation et qu’au-delà du verdict, le fait d’avoir été jugé dans le cadre de la loi antiterroriste l’empêcherait de bénéficier d’une éventuelle grâce présidentielle.
Son épouse la cinéaste Ines Ben Othman se dit très inquiète d’autant que Walid a décidé de ne pas arrêter cette grève de la faim avant d’avoir eu gain de cause et que cette grève de la faim commence à avoir des conséquences sur sa santé, notamment sur la mobilité de sa jambe gauche.
Y. N.
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