Hafedh Caid Essebsi a indiqué qu’il ne compte pas se présenter à la présidence de l’Espérance sportive de Tunis (EST). Ouf, les Espérantistes l’ont échappé belle !
Dans un post publié sur son compte Facebook, aujourd’hui, mercredi 27 septembre 2017, le directeur exécutif autoproclamé de Nidaa Tounes et vice-président du club de Bab Souika, a indiqué qu’étant donné ses responsabilités politiques à la tête du parti, il préfère rester loin des hautes responsabilités sportives, tout en restant un fervent supporter de l’EST.
«Dès que j’ai appris la démission de Hamdi Meddeb, je suis allé chez lui pour le convaincre de revenir sur sa décision dans l’intérêt du club», a-t-il écrit. Et d’ajouter : «Je saisis, par ailleurs, cette occasion pour réitérer mon appel à Hamdi Meddeb et demander à certains d’arrêter d’exploiter un tel événement à leur profit et de mettre l’intérêt de l’Espérance au dessous de tout».
Hafedh Caid Essebsi a conclu son post en affirmant que l’intérêt de l’EST est dans le retour de Hamdi Meddeb à la tête du club et dans la reconnaissance de la qualité du travail qu’il a fait à la tête des «sang et or».
Il faut dire que Hafedh Caïd Essebsi n’a pas les moyens financiers dont dispose le président sortant et qu’il ne saurait, de ce fait, prétendre à la présidence d’un club aussi prestigieux et, surtout, aussi «coûteux» que l’Espérance.
Sur un autre plan, étant lui-même espérantiste, il est bien placé pour savoir qu’il lui serait plus facile d’accéder au Palais de Carthage, le rêve impossible qu’il caresse au plus profond de son être, que de prendre la tête de l’Espérance, où il se casserait sans doute les dents très vite.
E. B. A.
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