Samir Ben Amor, avocat des agresseurs de l’enseignante de Sfax, Faïza Souissi, a qualifié d’injuste le verdict prononcé contre ses clients.
L’avocat, membre du bureau exécutif du Congrès pour la république (CPR) et ancien conseiller principal de l’ancien président de la république par intérim, Moncef Marzouki, a estimé, mardi 3 octobre 2017, dans un statut Facebook, que la condamnation, la veille, des agresseurs de Mme Souissi, à 5 mois de prison ferme, est une mascarade.
Tout comme Ridha Jaouadi, l’imam radical de Sfax, Me Ben Amor, qui s’est spécialisé dans la défense des extrémistes religieux, s’en est pris, lui aussi, au Front populaire, à la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH) et à l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD), qui ont pris la défense de l’enseignante.
Notons que Faïza Souissi a été condamnée, elle aussi, à 2 mois de prison avec sursis, pour agression verbale, suite à une plainte déposée contre elle par un autre avocat de ses agresseurs, Me Kaïs Bradai.
Y. N.
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