Amine Ben Amor, le métronome de la sélection de Tunisie.
Après avoir évité le piège de Kinshasa, l’équipe de Tunisie aborde à Conakry une échéance capitale dans sa course vers la phase finale de la Coupe du monde 2018.
En effet le match retour contre la Guinée, le samedi 7 octobre 2017, se présente comme le rendez-vous décisif pour un retour de la Tunisie au Mondial après 11 ans d’absence.
Le duel à distance va donc se poursuivre entre la Tunisie et la République démocratique du Congo (RDC) qui affronteront en déplacement deux équipes déjà hors course.
Une victoire samedi prochain à Conakry – combinée à une défaite de la RDC face à la Libye – qualifiera directement la Tunisie pour Moscou.
En cas d’une victoire de la RDC et de la Tunisie, un point suffira contre la Libye, le 6 novembre prochain, pour que la sélection nationale participe à la kermesse planétaire.
Une victoire dans la capitale guinéenne pour également briser le signe indien : l’équipe de Tunisie a perdu ses 6 derniers matches officiels disputés à Conakry.
Ce serait un événement historique si le onze national parvenait à s’imposer pour la première fois au pays d’Al Khalil Bangoura, le milieu de terrain de l’Etoile sportive du Sahel (ESS), tout en effectuant un pas décisif pour la qualification.
Gaalloul remplace Ben Cherifia
Après le forfait du gardien de but Moez Ben Cherifia, en raison d’une blessure au doigt, Mohamed Hedi Gaaloul accompagnera la sélection qui s’envolera demain jeudi 5 octobre à destination de Conakry.
Ils sont donc 25 joueurs en stage depuis lundi 2 octobre avec résidence à Hammamet et entraînements au stade annexe de Radès. Les «expatriés» sont tous sur place (Ahmed Akaichi, Youssef Msakni, Farouk Ben Mustapha, Yohan Touzghar, Wahbi Khazri, Naim Sliti, Oussama Haddadi et Ali Maaloul).
C’est pratiquement à deux éléments près (Walid Hichri et Ahmed Akaichi), le même groupe retenu pour la double confrontation avec la RDC.
H. M.
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