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Abraj rachète à Dubaï Holding 35% du capital de Tunisie Telecom

Le fonds d’investissement émirati Abraj a racheté les 35% du capital de Tunisie Telecom que possédait Dubaï Holding.  

Tunisie Telecom dont l’Etat détient 65% du capital connaîtra plusieurs changements dans les prochaines semaines.

Le 1er concerne le départ Nizar Bouguila (qui a dirigé le groupe d’août 2015 à octobre 2017), qui cédera le témoin demain, mardi 17 octobre 2017, à son ancien collègue Fadhel Kraïem, ex-DGA qui revient à la maison après 2 ans passées à Monoprix Tunisie.

Le 2e changement, annoncé officiellement par Anouar Maarouf, ministre des Technologies de l’Information et de l’Economie numérique, aujourd’hui, lundi 16 octobre, sur Express FM, a trait au rachat des 35% des parts que Dubaï Holding détenait depuis  2006 dans le capital du groupe par le fond d’investissement Abraj (Emirats arabes unis).

Le 3e changement concerne le siège social qui sera transféré, début 2018, des Berges du Lac 2, au Centre Urbain nord, à Tunis, dans un bâtiment moderne flambant neuf.

Dans son intervention sur Express FM, le ministre Maarouf a déclaré que l’opérateur historique est, depuis 2 ans, déficitaire et n’arrive pas à réaliser des bénéfices comme les 2 autres opérateurs privés (Ooredoo et Orange).

Les chiffres annoncés la semaine dernière par Tunisie Telecom prouvent, pourtant, que la société a dépassé le cap des années difficiles et commence à refaire des bénéfices, malgré les lourdes charges financières auxquelles elle a fait face, notamment pour le changement d’identité visuelle, l’achat de la licence 4G, le financement des départs volontaires à la retraite de nombreux employés…

L’acquisition de l’opérateur Go Malta a, selon un communiqué de Tunisie Telecom, boosté le chiffre d’affaires de l’entreprise de 33% et son Ebitda de 20%.

Le ministre Maarouf, rappelons-le, était parmi les plus virulents opposants à cette opération contre laquelle il avait mené une intense campagne, mettant en doute son opportunité et sa rentabilité.

Zohra Abid

Tunisie Telecom : Un bilan qui se défend, l’entreprise peut respirer 

 

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