L’initiative privée, l’innovation et l’internationalisation sont les principaux leviers de relance de l’économie tunisienne et de sa sortie de crise.
Une délégation de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd) s’est réunie, mardi 24 octobre 2017, avec des responsables de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica), au siège de la centrale patronale, à Tunis.
Au cours de cette réunion présidée par Ouided Bouchamaoui, présidente de l’Utica, et Frans Weekers, responsable à la Berd, les deux parties ont abordé des questions relatives à la situation économique en Tunisie et au développement du partenariat entre la Banque Mondiale et la Tunisie en général et avec le secteur privé en particulier.
La vision du secteur privé sur le programme de coopération avec la Berd et sur son rôle dans le développement économique ont été discutés par les deux parties qui ont mis l’accent sur l’importance de la participation renforcée du secteur privé dans l’économie nationale.
La promotion de l’investissement ainsi que fiscalité et la législation des PPP en Tunisie et la lutte contre l’économie informelle ont également été abordés.
Le représentant de la Berd a réaffirmé la politique de l’institution visant le renforcement de la coopération avec le secteur privé précisant que l’essentiel de l’appui et de l’assistance de la Banque sont destinés à ce secteur qui constitue le point focal de son activité.
La présidente de l’UTICA a mis l’accent sur l’importance des acquis réalisés par la Tunisie après sa révolution notamment en matière de droits de l’homme et de libertés publiques grâce à sa transition démocratique réussie.
La réussite de cette transition reste toutefois tributaire de la réussite de la transition économique, a ajouté Mme Bouchamaoui, et beaucoup reste à faire pour créer des emplois, réduire le nombre des chômeurs notamment parmi les jeunes, relancer la croissance et promouvoir les investissements.
Aujourd’hui, a ajouté Mme Bouchamaoui, la situation difficile que traverse l’économie tunisienne nécessite que toutes les parties travaillent ensemble, se concertent et se focalisent sur les questions économiques et en particulier sur les réformes à engager, et qui se font attendre.
Pour sa part, l’Utica, en tant que force nationale de proposition et de suggestions a soumis au gouvernement sa vision et ses propositions et sur ce qui doit être fait pour sortir l’économie tunisienne de cette situation difficile, a ajouté Mme Bouchamaoui.
Il faut relancer la confiance, redresser l’économie et donner l’espoir aux jeunes et proposer aux Tunisiens un projet de reconstruction du pays pour les faire croire en un avenir meilleur.
L’unique solution pour sortir de cette crise reste l’initiative privée, l’innovation et l’internationalisation de l’économie a affirmé la présidente de l’Utica. Et pour la réussite de ce projet de société, il est nécessaire de garantir une stabilité politique, sociale et fiscale.
Source : communiqué.
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