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Youssef Chahed : Branle-bas de combat pour sauver l’économie

Défendant le projet de Loi de Finances 2018 (PLF 2018), le chef du gouvernement appelle les Tunisiens au travail, en se montrant optimiste et déterminé.

Youssef Chahed a présenté, aujourd’hui, mardi 21 novembre 2017, lors d’une séance plénière, à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), les grands axes du PLF 2018, censés rétablir les équilibres des finances publiques et impulser la croissance économique.

Il a précisé que ce projet de loi vise à sortir la Tunisie de la crise économique, tout en relançant la dynamique du développement régional, en préservant l’égalité sociale, en créant des emplois et en baissant les chiffres du chômage. Tout le monde doit s’impliquer pour aider à redresser l’économie et à sauver le pays, a-t-il lancé, dans un appel à la mobilisation générale.

Tout en rappelant qu’en 2017, la Tunisie a enregistré une reprise de la production du phosphate, du tourisme et des investissements extérieurs, le chef du gouvernement a appelé à poursuivre les efforts collectifs pour atteindre les objectifs, notamment un taux de croissance de 5% et un déficit budgétaire de moins de 3% à l’horizon 2020.

Pour ce faire, le PLF 2018 prévoit des mesures sociales importantes, l’encouragement de l’investissement, et la lutte contre l’évasion fiscale, la corruption et le marché parallèle.

«La lutte contre la corruption, contrairement à ce que disent ses détracteurs, n’est pas une action ponctuelle. C’est une stratégie d’Etat. Elle se poursuivra et nous appliquerons la loi avec la plus grande fermeté. C’est notre rôle et notre devoir pour sauver la Tunisie. D’ailleurs nul n’est au dessus de la loi», a-t-il martelé, tout en prévenant les lobbies, qui veulent mettre fin à cette dynamique, qu’ils feront face, eux aussi, à la justice.

Tout en se disant, d’une part, ouvert à la critique, Youssef Chahed a déclaré, d’autre part, ne pas comprendre que l’on puisse être contre les principes défendus par le PLF, qui n’a qu’un seul objectif : le bien de la Tunisie et des Tunisiens.

Les protestations et mouvements sociaux sont un droit acquis, mais ils ne doivent pas freiner la machine de production et impacter négativement la croissance économique, a-t-il aussi prévenu.

Y. N.

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