Issam Dardouri subit un harcèlement suite à la divulgation d’informations sur l’implication d’Ennahdha dans l’envoi des jeunes au jihad dans les zones de conflits.
C’est ce qu’a indiqué une source à Kapitalis, aujourd’hui, vendredi 24 novembre 2017, en précisant que le président de l’Association de la sûreté et de la citoyenneté (ASC) est menacé d’arrestation suite à son audition, le 20 novembre courant, à la Commission d’enquête sur les filiales de recrutement et d’envoi des Tunisiens pour le jihad dans les zones de conflits à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).
Issam Dardouri avait dévoilé que l’actuel député et président du bloc parlementaire du parti islamiste Ennahdha, Noureddine Bhiri, avait autorisé, quand il était alors ministre de la Justice, le 3 décembre 2012, un prédicateur extrémiste à effectuer une tournée de prêches dans les prisons tunisiennes. Ces prêches ont contribué à la radicalisation de plusieurs détenus de droit commun, a souligné Issam Dardouri.
En réaction à ces accusations, Noureddine Bhiri a indiqué, il y a 2 jours, sur Mosaïque FM, que la Commission en question n’aurait pas dû auditionner le syndicaliste sécuritaire. «Issam Dardouri est un citoyen tunisien et un ancien sécuritaire. Il a commis plusieurs erreurs et a été emprisonné pour avoir commis un délit. Il n’est même plus en mesure d’intégrer la fonction publique», a lancé M. Bhiri.
Ce qui ne suffit pas, loin d’en faut, à réfuter les accusations de ce dernier…
E. B. A.
Dardouri : Bhiri a ouvert les prisons à un prédicateur extrémiste
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