Lotfi Briki, accusé du viol et du meurtre de Khalti Selma (86 ans), à Kairouan, est passé aux aveux.
En fuite depuis le 19 novembre 2017, Lotfi Ben Fathi Briki (23 ans) a été arrêté avant-hier, samedi 25 novembre 2017, à la Goulette, où il s’apprêtait à quitter illégalement le pays, et a été mis en dépôt, hier.
Il a été identifié par son ADN, comme l’auteur principal du viol aggravé de meurtre.
Selon le récit du prévenu, il était en compagnie de 3 autres personnes, dans un terrain vague où ils ont bu de l’alcool et consommé de la drogue, notamment de l’ecstasy. Ils ont ensuite songé à se faire un peu d’argent et ont décidé de s’introduire chez l’octogénaire, sachant qu’elle habitait seule.
L’un des complices de Lotfi a escaladé le mur et ouvert la porte de l’intérieur. Les 4 délinquants ont fouillé la maison, mais n’y ont rien trouvé à voler. Ils ont alors pénétré dans la chambre de Khalti Selma et lui ont arraché ses vêtements, pensant qu’elle portait des bijoux, mais elle n’en avait pas. Ils lui ont arraché 30 dinars, qu’elle cachait sous sa robe.
La victime a crié pour appeler de l’aide et c’est là que ses agresseurs l’ont frappée et ligotée, menaçant de la tuer.
Lotfi a indiqué qu’il n’a pas été le seul à violer la dame âgée, mais ses complices nient avoir participé à un viol collectif. Ils disent avoir uniquement pris part au cambriolage et avoir pris la fuie, laissant leur ami seul dans la chambre de Khalti Selma.
Le violeur-tueur est rentré chez lui après son forfait. Mais au lendemain du meurtre, son père lui a raconté ce qui s’était passé dans le quartier durant la nuit précédente et c’est ainsi que Lotfi a décidé de fuir. Mais il a été arrêté avec 14 autres jeunes par les policiers enquêtant sur le meurtre, avant d’être relâché par le procureur pour manque de preuve.
Il s’est alors rendu en louage (transport interurbain) à Sousse, où il a passé quelques heures, avant de rejoindre Tunis, où il s’est fait raser la barbe et couper les cheveux.
Le lendemain, il s’est rendu à La Goulette (banlieue nord de Tunis) pour trouver des contacts pouvant l’aider à quitter la Tunisie dans une traversée clandestine.
Il était en train d’essayer de collecter la somme requise pour la «harga» quand il s’est fait intercepter par la police de Carthage.
Y. N.
La Goulette : Arrestation du violeur et assassin de Khalti Selma
Viol et meurtre à Kairouan : Le principal suspect relâché puis recherché !
Donnez votre avis