L’Ong internationale Adheos appelle les autorités françaises à interdire l’entrée en France d’un médecin tunisien pratiquant le test anal.
Kapitalis s’est procuré les courriers adressés par l’Association d’aide, de défense homosexuelle, pour l’égalité des orientations sexuelles (Adheos), au président de la république, au Premier ministre, aux ministres de l’Intérieur et des Affaires étrangères et à l’Ordre des médecins français, pour dénoncer les tests anaux, pratiqués par Dr Mehdi Ben Khelil, exerçant à l’hôpital Charles-Nicolle de Tunis.
«Les Nations unies considèrent depuis 2014 ce type de tests médicaux comme un acte de torture, punissable. Il représente une violation de l’intégrité physique de la personne et de la dignité humaine», indique Adheos, en rappelant que l’article 230 du code pénal tunisien – qui date de 1913, adopté sous la colonisation française – condamne, dans le texte français, la sodomie et dans le texte arabe, les relations homosexuelles.
L’organisation indique, dans son courrier, que Dr Mehdi Ben Khelil doit être qualifié de «médecin tortionnaire», et doit faire l’objet d’un signalement «aux fins de non-admission au système d’information Schengen» et d’une «interdiction administrative du territoire considérant que sa présence en France constituerait une menace grave pour l’ordre public, la sécurité intérieure ou les relations internationales de la France», lit-on dans le courrier.
Rappelons que ce même médecin avait fait l’objet d’une plainte, déposée le 14 novembre 2017, par l’association tunisienne Shams pour avoir pratiqué un test anal sur un mineur de 17 ans.
Y. N.
Test anal : Dr Ben Khelil porte plainte contre Shams pour diffamation
Test anal sur mineur : Shams porte plainte contre un médecin
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