Nidaa Tounes a annoncé qu’il compte revoir ses relations avec les autres parties suite à la victoire de l’agitateur islamiste, Yassine Ayari, à la législative partielle.
Suite à sa défaite à la législative partielle en Allemagne, qui s’est déroulée du 15 au 17 décembre 2017, le parti au pouvoir a indiqué dans un communiqué publié hier, lundi 18 décembre, qu’il a décidé de réviser ses relations avec certaines parties, qu’il n’a pas nommées, ajoutant qu’une réunion se tiendra les 23 et 24 décembre, pour prendre les décisions qui s’imposent.
Tout en affirmant qu’il respecte les résultats primaires de cette élection, Nidaa Tounes a indiqué dans son communiqué que le taux élevé d’abstention (95%) est un nouveau défi que les partis se doivent de relever.
Le parti de Hafedh Caïd Essebsi, une coquille désormais vide qui a de la peine à contenir ce qui lui reste encore de fidèles, a cru aussi pouvoir appeler les personnalités politiques nationales à rejoindre ses rangs pour, précise-t-il, préparer les élections municipales prévues le 6 mai 2018.
On croit rêver ! Non seulement Nidaa n’a pas pris la mesure de sa déconfiture, mais il croit encore pouvoir jouer un rôle de rassembleur lui qui, au lendemain des élections générales gagnées en 2014, a implosé, donnant naissance à une poignée d’autres partis, avant de se jeter aveuglément dans les bras de son adversaire d’hier, le parti islamiste Ennahdha, qui l’a baladé comme il a voulu, l’a coupé de ses bases et l’a jeté comme un sale kleenex usagé.
La principale leçon de la législative d’Allemagne est la suivante : Nidaa est déjà mort et sa dépouille commence à se décomposer. Pour espérer faire face à Ennahdha, aux prochains rendez-vous électoraux, il convient de constituer une autre force politique crédible. Et ce ne sont sans doute pas les Caïd Essebsi, Toubel, Bsaies et Chouket qui vont l’incarner.
E. B. A.
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