Youssef Chahed et Christine Lagarde, directrice générale du FMI.
Le décaissement de la 3e tranche du prêt du Fonds monétaire international (FMI) à la Tunisie aura lieu au plus tard en février 2018.
C’est ce qu’a indiqué Björn Rother, il y a quelques jours, sur les ondes d’Express FM, au terme d’une visite qu’il a effectuée à Tunis à la tête d’une délégation du FMI.
Pour mémoire, les autorités tunisiennes et le FMI sont parvenus, au terme d’une mission du Fonds en Tunisie (29 novembre-13 décembre 2017), à conclure un accord de principe en vertu duquel le FMI accepte de mettre à la disposition de la Tunisie environ 320 millions de dollars, ce qui porterait le total des décaissements effectués à environ 1 milliard de dollars au titre du crédit MEDC (mécanisme élargi de crédit, 2,9 milliards de dollars ) accordé à la Tunisie au mois de mai 2016. Il s’agit de la troisième tranche.
Par ailleurs, Björn Rother a qualifié la Loi de Finances 2018 d’ambitieuse en ce sens où elle comporte, selon lui, de nombreuses réformes importantes qui pourraient contribuer à la limitation des déficits. Il cite, entre autres, les réformes fiscales tout en appelant à réduire la masse salariale et le déficit des caisses sociales.
Dans le communiqué final sanctionnant les négociations Tunisie-FMI, le Fonds soutient l’objectif du gouvernement tunisien d’être retiré dès que possible de la liste des juridictions fiscales non coopératives de l’Union européenne (UE). Il estime, dans ce contexte, que le rapprochement progressif entre les régimes fiscaux onshore et offshore et la modernisation en cours de l’administration fiscale en vue d’améliorer le respect des obligations fiscales sont des engagements de réforme soutenus par le programme MEDC.
Khémaies Krimi
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