En sortant un grand match face à l’Espérance, l’équipe où il a fait ses débuts, Rami Jridi a montré qu’il mérite le retour à la sélection de Tunisie.
Les supporters du Club sportif sfaxien (CSS) sont soulagés après le nul arraché in extremis à l’Espérance sportive de Tunis (EST) hier, samedi 23 décembre 2017, au stade de Radès (1-1), soulagés et surtout reconnaissant à leur gardien de but Rami Jridi.
Les Sfaxiens sont surtout conscients d’avoir échappé à un mauvais scénario. Mais que ce fut difficile, âpre, disputé et tendu, tant les hommes de Lassaad Dridi ont souffert, rendant une copie décevante en première période face à des «Sang et or» aussi enthousiastes que limités dans la conclusion.
Peut tranchante, l’EST l’a été mais quand le gardien des «Noirs et blancs» fait la loi sur sa ligne, le CSS n’en est que tranquillisé, malgré des erreurs graves en défense au cours de la première période, dont l’une a permis à Fakhreddine Ben Youssef, libre de tout marquage, d’ouvrir la marque à une minute de la pause.
C’est en seconde période que Rami Jridi va permettre à son équipe de rester dans le match. A la 51e, Taha Yassine Khenissi est face au but sfaxien. A ce moment, l’attaquant «sang et or» avait la balle de match dans les pieds. Mais «Ramirez», comme il aime s’appeler, s’interpose avec brio. Vingt minutes minutes plus tard, il s’oppose brillamment à un tir dans l’angle inférieur d’Anice Badri. Sans compter un sauvetage in extremis au milieu d’un cafouillage toujours pendant cette seconde période.
De retour à la compétition après une longue absence, Rami Jridi n’a rien perdu de ses qualités de reflexe et de vigilance. Ce gardien (il a commencé à l’EST) est un atout de poids pour un CSS qui aimerait jouer à fond sa chance cette saison.
Lassaad Dridi a sans doute été perspicace en obtenant le retour de l’un des meilleurs gardiens de Tunisie à l’heure actuelle. L’homme n’a pas déçu son entraîneur et surtout les supporters qui ont fait le forcing pour obtenir sa «réhabilitation».
Nabil Maaloul, présent hier au stade de Radès, a sans doute saisi le message. Il a là la première solution à la crise des gardiens en équipe de Tunisie en perspective de la phase finale de la Coupe du Monde de football, Russie 2018.
Hassen Mzoughi
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