Le ministre de la Santé, Imed Hammami, a assuré qu’il n’était pas le seul à avoir proposé la nomination de Sadok Korbi à la tête de l’Office national de la famille et de la population (ONFP).
De passage à « La Matinale » de Shems FM, aujourd’hui, mercredi 17 janvier 2018, M. Hammami a expliqué que le chef du gouvernement, Youssef Chahed, n’a pas à préciser les raisons du rejet de la nomination de Sadok Korbi à la tête de l’ONFP, sachant que ce dernier avait été emprisonné après la révolution pour suspicion d’abus de pouvoir dans une affaire remontant à 2010, lorsqu’il était ambassadeur de la Tunisie au Maroc sous le régime de Ben Ali.
«Je ne veux pas entrer dans les détails de cette question. Je n’étais d’ailleurs pas le seul à avoir proposé cette candidature», a indiqué le ministre issu du parti islamiste Ennahdha, qui, on le sait, est en train de recruter parmi les caciques de l’ancien régime, redevenus soudain très fréquentables après avoir longtemps été voués à toutes les gémonies.
Le ministre de la Santé a, par ailleurs, indiqué que la décision de permettre à certaines catégories sociales de bénéficier d’une couverture sociale et de la gratuité des soins de santé ne concernera pas tous les chômeurs.
«Au cours du 1er trimestre de l’année en cours, les ministères de la Santé, des Affaires sociale et de l’Emploi et de la Formation professionnelle mettront en place un plan d’action pour déterminer les personnes qui bénéficieront de la gratuité des soins», a expliqué Imed Hammami.
E. B. A.
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