Bochra Belhaj Hmida est revenue sur la polémique autour de l’égalité dans l’héritage entre les 2 sexes et sur la possibilité d’octroyer le nom de la mère à l’enfant à côté de celui du père.
De passage à « La Matinale » de Shems FM, aujourd’hui, mardi 23 janvier 2018, la présidente de la Commission des libertés individuelles et de l’égalité a indiqué que le débat sur la question de l’égalité successorale entre l’homme et la femme n’a abouti, jusqu’à présent, qu’à 2 propositions.
«Notre commission ne fait que suggérer au président de la république ses propositions sur certains points. C’est à lui seul de décider après s’il va ou non en faire des projets de loi. Il est, par ailleurs, nécessaire d’expliquer que dans le droit civil, la femme peut refuser de bénéficier d’une égalité dans l’héritage avec l’homme», a expliqué Mme Belhaj Hmida.
Interrogée sur la question de la dot, le don fait à la famille de l’épouse à l’occasion d’un mariage, la présidente de la commission a expliqué que c’est acte touchant à la dignité de la femme tunisienne et indiqué que des discussions sont en cours sur la question avec la commission parlementaire des affaires de la femme.
Bochra Belhaj Hmida a, par ailleurs, démenti l’information selon laquelle le nom de famille de la mère sera désormais octroyé à son enfant à côté de celui de son père.
«Nous avons seulement discuté à propos de cette possibilité. L’enfant, qu’il soit un garçon ou une fille, pourra à 18 ans choisir de prendre le nom de famille de sa mère. Il est, cependant, inconcevable de supprimer le nom de famille du père», a-t-elle expliqué.
Mme Belhaj Hmida a aussi annoncé que les propositions de la commission seront présentées au chef de l’Etat, le 20 février prochain.
E. B. A.
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