Mehdi Jelassi, Neji Bghouri (SNJT) et Yassine Ayari.
Yassine Ayari, qui a pris ses fonctions de député, mercredi dernier, s’est rendu hier, jeudi 8 février 2018, au siège du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT). Pour se plaindre…
Il voulait, par cette visite, dit-il, soutenir le syndicat et les journalistes dans leur lutte pour la liberté de la presse, leur réitérer son engagement, à travers sa fonction de député, de les y aider, et les remercier d’avoir publié un communiqué pour déplorer la non-diffusion en direct par la chaîne publique Watania 2 des travaux de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), le jour de sa prestation de serment.
Le député a indiqué, hier soir, sur son compte Facebook, avoir profité de cette rencontre pour se plaindre au SNJT des journaux électroniques, mais sans les nommer et sans préciser ce qu’il leur reproche.
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«Je me suis plaint de ces journaux qui ne respectent pas l’éthique de la profession lorsqu’ils traitent des sujets me concernant. J’ai préféré en parler au Syndicat, qui défend la liberté d’expression depuis 2010, au lieu de traîner les journalistes en justice, bien que la loi punisse leurs dépassements», a-t-il ajouté.
En d’autres termes, M. Ayari n’a pas encore mis le cul sur son siège au parlement qu’il veut déjà faire taire les journalistes! Jusqu’où ce pays va-t-il encore tomber ?
Y. N.
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