L’offre publique d’achat (Opa) lancée par l’entreprise tunisienne Vermeg pour le rachat de Lombard Risque, société de gestion des risques cotée à Londres, connaîtrait des difficultés.
Cette opération a été annoncée en grande pompe en janvier 2018, mais il semble que les actionnaires de la société londonienne n’ont pas, lors d’une première consultation, donné leur accord pour cette reprise par la société spécialisée dans la technologie financière (Fintech).
C’est du moins si on croit des informations recueillies auprès de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd), qui cofinance l’Opa à hauteur de 25 millions d’euros, et ce, sur un total de 59 millions proposés.
Toujours selon les mêmes informations, rien n’est encore perdu. De nouvelles négociations vont être enclenchées pour convaincre les actionnaires de Lombard Risk.
Vermeg, qui fournit, depuis plus de 15 ans, des solutions informatiques à l’industrie des services financiers et de l’assurance, est présente en Europe du nord, en Espagne et en France. A travers cette éventuelle acquisition de Lombard Risk, elle compte élargir son rayon d’action et être opérationnelle au Royaume Uni, en Amérique du Nord, en Asie et en Australie.
S’exprimant récemment sur les ondes d’Express FM à l’occasion du lancement de l’Opa, le fondateur et président de Vermeg, Badreddine Ouali, a estimé que «l’acquisition de Lombard Risk par Vermeg va créer un fournisseur mondial de logiciels financiers de premier plan, avec l’envergure et le réseau nécessaires pour desservir une clientèle de plus en plus mondiale, en lui proposant des offres très complémentaires. Le groupe, qui s’est élargi géographiquement, aura, quant à lui, accès à des ressources opérationnelles plus importantes et à des opportunités de ventes croisées auprès d’une clientèle plus élargie».
En prime quelque 1.100 emplois seront créés dans le sillage de cette opération, a-t-il assuré. Alors souhaitons-lui bonne chance…
Khémaies Krimi
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