Le constituant Brahim Kassas a affirmé que Sami El-Fehri l’a manipulé lors de sa participation à l’émission de jeu « Dlilek Mlak » dans le but de le faire perdre.
Brahim Kassas, ancien membre de l’Assemblée nationale constituante (ANC, 2012-2014), élu sur la liste d’Al-Aridha Chaabia, avant de quitter le parti et de devenir indépendant, a pris part, le 11 février 2018, à l’enregistrement de l’émission de jeu qui sera diffusée prochainement par le patron de la chaîne privée El-Hiwar Ettounsi, Sami El-Fehri. Il était le candidat qui représentait le gouvernorat de Kébili.
La participation du constituant à « Dlilek Mlak » a d’ailleurs suscité l’étonnement des téléspectateurs sur les réseaux sociaux qui se sont demandés, sur un ton ironique, s’il serait, au final, l’heureux gagnant des 2 millions de dinars tunisiens (MDT) mis en jeu.
Brahim Kassas, qui n’a finalement pas gagné, a laissé entendre qu’il a fait une mauvaise expérience, en participant à cette émission, allant jusqu’à affirmer qu’il a été victime d’une manipulation de la part de Sami El-Fehri.
«J’ai joué à ce jeu et je n’ai pas eu de chance. Néanmoins, El-Fehri et son ami ont tout fait pour que je perde et vous allez comprendre ce que je veux dire lorsque vous regarderez l’émission. Il a su comment me manipuler pour faire son show», a-t-il écrit sur son compte Facebook.
Le constituant n’a cependant pas expliqué comment le patron d’El-Hiwar Ettounsi a-t-il pu le manipuler, sachant que les règles de ce jeu sont très claires : c’est le participant et lui seul qui choisit les boîtes à éliminer jusqu’à la dernière contenant la somme qui lui sera remise.
«Ce qui m’a fait le plus mal dans l’histoire c’est que j’ai défendu cet homme lorsque j’étais à l’assemblée. Je me suis même embrouillé avec l’ancien ministre de la Justice, Noureddine Bhiri, à cause de lui. Je lui ai même rendu visite à la prison de Mornaguia et je l’ai fait sortir lorsqu’il a entamé sa grève de la faim», a-t-il écrit, ajoutant : «J’ai fait tout ça parce que sa sœur m’a montré des preuves de son innocence et il sait très bien de quoi je parle».
E. B. A.
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