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Port du hijab dans l’administration tunisienne : De la Villardière mal informé

Sans doute mal informée, le journaliste français Bernard de la Villardière a affirmé que  la Tunisie interdit le port du hijab dans l’administration publique. 

Invité à au plateau « Touche pas à mon poste » sur C8, lundi 26 février 2018, le présentateur du magazine d’investigation « Enquête exclusive » diffusé sur la chaîne M6 a assuré que la Tunisie, après la révolution, a interdit aux femmes de porter le hijab dans les administrations publiques, affirmant que des musulmans tunisiens et algériens estiment que la France doit faire face au danger de la propagation du voile intégral.

Bernard de la Villardière semble avoir confondu le hijab et le niqab, c’est-à-dire le voile intégral, qui, lui, est interdit dans les services publics en Tunisie (établissements scolaires, universités, hôpitaux, etc.), par une loi adoptée en 2016, suite à une initiative législative du bloc Al-Horra (Machrou Tounes).

Le port du hijab était certes interdits dans l’administration tunisienne sous le régime de Ben Ali, mais au lendemain de la révolution de 2011, cette interdiction est tombée. Mais une polémique a éclaté sur le port du niqab, suite à la découverte d’extrémistes religieux déguisés en femmes niqabées. D’où la promulgation de la loi de 2016, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.

E. B. A.

 

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