L’ancien ministre des Finances, Elyes Fakhfakh, a formellement démenti sa comparution devant la justice dans une affaire d’espionnage.
Dans un post publié sur son compte Facebook, dimanche 4 mars 2018, Elyes Fakhfakh, démentant l’information relayée la semaine dernière par la chaîne privée Nessma, a indiqué que le juge d’instruction du pôle judiciaire financier ne l’a pas convoqué dans l’affaire dite d’espionnage, révélée récemment par le journal en langue arabe « Al-Chourouk« .
«Je ne ferai aucun commentaire sur les journaliste qui diffusent des informations sans prendre la peine de les vérifier. Je les appelle à corriger cette erreur et à présenter des excuses avant de prendre des mesures judiciaires à leur encontre», a-t-il écrit.
Rappelons que plusieurs noms avaient figuré dans le fameux article publié par le journal « Al-Chourouk » et rédigé par Mouna Bouazizi, notamment l’économiste Moez Joudi (Moez J.), président de l’Association tunisienne de la gouvernance (ARG), qui a porté plainte contre la journaliste pour diffamation, ainsi que Mohsen Marzouk, secrétaire général de Machrou Tounes, Aziz Krichen, ancien conseiller politique à la présidence de la république durant le mandat de Moncef Marzouki, et l’ex-directeur général de la douane, Adel Ben Hassen. Ces derniers n’avaient pas été nommément cités, mais désignés par leurs initiales.
Selon le porte-parole du pôle judiciaire financier, il ne s’agit pas d’une affaire d’espionnage, mais de blanchiment d’argent, dans laquelle est impliqué un homme d’affaires français et deux cadres de l’administration tunisiennes, tous trois en état d’arrestation.
L’affaire, rappelons-le, concerne un projet immobilier et touristique à Gammarth.
E. B. A.
Tunisie : Moez Joudi porte plainte contre la journaliste Mouna Bouazizi
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