Me Saber Bouatay, avocat de Najem Gharsalli, a indiqué que son client se rendra à la justice militaire dès que son état de santé se sera amélioré.
Dans une déclaration au journal en langue arabe « Acharaa Magharibi« , aujourd’hui, mardi 27 mars 2018, le porte-parole du comité de défense de l’ancien ministre de l’Intérieur a indiqué que le tribunal administratif de Tunis rendra son verdict, le 11 avril prochain, sur le recours que ce comité à émis contre la levée de l’immunité judiciaire de leur client par décision du Conseil supérieur de la magistrature (CSM).
Me Bouataya a, par ailleurs, indiqué que son client se rendra à la justice dès que sa santé s’améliorera, étant donné qu’il souffre de problèmes cardiaques.
Interrogé sur le lieu où se trouve en ce moment Najem Gharsalli, l’avocat a, une fois de plus, refusé de divulguer cette information.
Pourquoi l’ancien ministre se cache-t-il ? Cette question est d’autant plus légitime que la police avait effectué une descente au domicile de l’ancien ministre de l’Intérieur, le 14 mars courant, en application d’un mandat d’amener émis par le juge d’instruction du tribunal militaire de Tunis, après deux convocations à une audience auxquelles le concerné n’a pas cru devoir répondre.
Les agents de police n’ont pas retrouvé M. Gharsalli chez lui. Plusieurs politiciens, dont le député Sahbi Ben Fredj d’Al-Horra (Machrou Tounes), se sont interrogés sur les raisons ayant poussé l’ex-ambassadeur de Tunisie au maroc à jouer à ce jeu de cache-cache allant même jusqu’à se demander si l’Etat tunisien est réellement capable ou non d’arrêter Najem Gharsalli.
E. B. A.
Ben Fredj s’étonne de l’incapacité de l’Etat tunisien d’arrêter Gharsalli
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