La présidente du Parti destourien libre (PDL) Abir Moussi a démarré la campagne électorale de son part pour les municipales, hier, samedi 14 avril 2018, à Nabeul, en présence d’un grand nombre de ses partisans.
La campagne, mise sous le slogan «Votre voix est chère, notre voix est haute», s’est poursuivie, aujourd’hui, dimanche 15 avril, à la cité Riadh à Sousse, avec la participation d’un grand nombre d’adhérents et de citoyens. La marche s’est poursuivie dans d’autres quartiers de la ville.
«Notre parti a démarré sa campagne électorale avec un certain nombre d’idées et de propositions concrètes pour améliorer la gestion des affaires publiques et améliorer le quotidien des citoyens», a déclaré Mme Moussi, ajoutant que son parti «s’opposera à toute décision de nature à porter atteinte à la souveraineté de l’Etat ou à son effritement».
Les slogans scandés par les citoyens tournaient surtout autour de la fidélité à Bourguiba et au parti du Néo-Destour, qui a milité pour l’indépendance de la Tunisie, l’a obtenu et à œuvré ensuite à construire l’Etat tunisien moderne et à assurer sa pérennité malgré les difficultés et les crises surtout liées au contexte géopolitique régional.
Dans son manifeste électoral, le PDL se donne pour mission de «rectifier le parcours de manière radicale, en vue de fonder la troisième république, qui renforcera les fondamentaux de la première, rompra avec le déclin et la chute, qui ont été le lot de notre pays au cours des sept dernières années de vaches maigres».
Mme Moussi reprend ici opportunément les doléances d’une majorité de Tunisiens qui pensent que la révolution n’a rien apporté de positif au pays, notamment sur les plans économique et social, et qu’ils vivaient, avant 2011, beaucoup mieux qu’aujourd’hui.
I. B.
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