Dans le discours qu’il a prononcé à l’ouverture du Forum économique africain, aujourd’hui, mardi 24 avril 2018, à Tunis, le président de l’Utica, Samir Majoul a appelé à «la mise en œuvre d’un partenariat novateur, équitable et mutuellement bénéfique entre les opérateurs privés d’une Afrique émergente».
Tout en soulignant l’engagement de la Tunisie et sa volonté d’être mieux présente sur le continent africain «à travers la consolidation et le renforcement du partenariat avec les différents représentants du secteur public et privé», M. Majoul a indiqué que «le partenariat sud-sud doit privilégier les relations entre les pays africains et consolider la position de chaque économie au sein du paysage global africain.»
«Notre continent, qui recèle d’importantes ressources naturelles et humaines et qui dispose de fortes marges de développement durable, enregistre, depuis plusieurs années, un taux de croissance important», a souligné M. Majoul, en rappelant que ce taux de croissance «n’est plus tiré uniquement par l’exploitation des matières premières mais aussi et surtout par la consommation domestique grâce notamment à l’émergence et la consolidation de la classe moyenne.»
Si l’Afrique est aujourd’hui une destination très convoitée et courtisée par les grandes puissances économiques et les pays émergents, c’est parce qu’elle est devenue «un pôle d’attraction non seulement pour les investissements étrangers mais également pour les investissements et les échanges commerciaux intra-africains qui progressent significativement d’une année à l’autre», a encore indiqué M. Majoul, qui a plaidé pour «une nouvelle dynamique panafricaine».
La politique africaine de l’Utica, qui est membre fondateur de la Confédération panafricaine des employeurs et de l’Union maghrébine des employeurs, «vise à assurer un développement économique et social partagé», a souligné M. Majoul, ajoutant que ce développement «doit se faire par les Africains, pour les Africains» et «à travers le développement de joint-venture pour la réalisation de projets moyens et grands et des infrastructures de qualité en vue de booster l’économie continentale.»
I. B.
Tunis : Le Forum économique africain, les 24 et 25 avril à Tunis
Donnez votre avis