Pour la présidente du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi, l’idéologie d’Ennahdha et son programme politique n’ont pas changé depuis sa création dans les années 1980, il reste obscurantiste et représente un danger pour la Tunisie.
Le parti de Rached Ghannouchi est extrémiste, a-t-elle indiqué aujourd’hui, vendredi 11 mai 2018, sur Mosaïque FM, en affirmant que les dirigeants d’Ennahdha veulent faire de la Tunisie un fief de la confrérie des Frères musulmans, dont ils ne se sont jamais détachés, contrairement à ce qu’ils affirment.
«Certes leur cheikh (Rached Ghanouchi, Ndlr) porte désormais une cravate mais il n’est jamais abandonné l’islam politique. C’est de la pure hypocrisie, le programme d’Ennahdha n’a pas changé et ne changera jamais», a lancé Abir Moussi, et d’enchaîner : «Ce parti est responsable de l’envoi de nos jeunes dans les zones de conflits, des violences contre le peuple notamment à Siliana, de l’assassinat de nos soldats et policiers. Les Tunisiens le savent et ont d’ailleurs dégagé Ennahdha du pouvoir en 2013. Il ne faut pas avoir la mémoire courte et leur faire confiance».
La présidente du PDL a rappelé que les dirigeants d’Ennahdha ont reçu en grandes pompes, en Tunisie, les cheikhs promoteurs du terrorisme, à l’instar de Youssef Qaradhaoui, président de l’Union internationale des ulémas musulmans, mentor de Ghannouchi et de ses fidèles.
Il est temps que la justice se penche sur les dépassements d’Ennahdha commis au cours de son règne en Tunisie, depuis janvier 2012, a déclaré Abir Moussi, en affirmant que le parti islamiste est responsable de la montée du terrorisme en Tunisie et, s’il n’est pas jugé, il détruira le pays.
La présidente du PDL a rappelé qu’elle a porté plainte contre Nidaa Tounes pour ses financements étrangers, qui sont interdits par la loi tunisienne, mais la justice tunisienne (qui est, on le sait, très indépendante) n’a pas encore examiné cette plainte.
Y. N.
Tunisie: Une vidéo pointe le lien entre Ennahdha et le terrorisme
La duplicité d’Ennahdha : Chassez le naturel, il revient au galop
Donnez votre avis