La réunion des signataires de l’Accord de Carthage, tenue aujourd’hui, lundi 28 mai 2018, au Palais présidentiel, a été levée par le président de la république, Béji Caïd Essebsi.
C’est ce qu’a indiqué la présidence de la république, vers 11h30, sur sa page officielle Facebook, sans donner plus d’explications.
On ne sait donc pas si les différentes parties ont fini s’accorder sur le 64e point relatif au changement du gouvernement Chahed.
Cependant, Noureddine Taboubi, secrétaire général de l’UGTT, a indiqué, selon le site Babnet, que les divergences sur ce point se poursuivent et sont à l’origine de la suspension de la réunion.
Dans son mot d’introduction à la réunion, le président Caïd Essebsi a lancé : «Nous n’avons pas de nouvelle déclaration à faire. Nous pensions que tout avait été dit vendredi. Comme certaines parties m’ont demandé de laisser la réunion ouverte jusqu’à lundi, généralement je réponds positivement à ce genre de demande. Je ne veux pas être le seul à penser à l’intérêt général, car il concerne tout le monde. L’intérêt général est au-dessus des intérêt des partis et des personnes».
Comme à son habitude, le chef de l’Etat est resté vague et ambigu, laissant la porte ouverte aux supputations et, entre-temps, le pays peut continuer à s’enfoncer dans la crise.
Cherchez l’erreur ! Et si ce «gadget politique» de l’Accord de Carthage, inventé par M. Caïd Essebsi pour contourner l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et se donner davantage de prérogatives que ne lui avait conféré la constitution, était devenu, juste retour des choses, un piège, et d’abord pour lui-même, un piège où il a enfoncé tout le pays.
Merci monsieur le président ! Difficile de faire pire quand on a la charge d’un pays… en crise.
Y. N.
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