Selon Mohsen Marzouk, il n’y a pas une réelle volonté politique d’arrêter l’ancien ministre de l’Intérieur, Najem Gharsalli, recherché par la justice militaire depuis plusieurs semaines.
Dans une déclaration à Mosaïque FM, mardi 12 juin 2018, le secrétaire général de Machrou Tounes a indiqué que des personnalités nationales assurent la protection de l’ancien ambassadeur de la Tunisie au Maroc suspecté d’implication dans une affaire de transfert d’armes aux groupes armés libyens quand il était ministre de l’Intérieur.
«C’est vraiment drôle. Comment se fait-il qu’une personne, recherchée par la justice, ne soit toujours pas arrêtée, surtout après la fin du délai des 48 heures accordé par le chef du gouvernement à l’ancien ministre de l’Intérieur» (Lotfi Brahem, limogé la semaine dernière), a-t-il déclaré.
Notons que plusieurs personnalités politiques, notamment Sahbi Ben Fredj, député d’Al-Horra, ont exprimé leur étonnement face à l’incapacité de l’Etat tunisien à retrouver et à arrêter Najem Gharsalli.
Ce dernier fait l’objet d’un mandat d’amener émis par le juge d’instruction du tribunal militaire de Tunis, et ce après 2 convocations à une audience auxquelles il n’a pas répondu.
E. B. A.
Ben Fredj s’étonne de l’incapacité de l’Etat tunisien d’arrêter Gharsalli
Donnez votre avis