Les clubs ont voté aujourd’hui, vendredi 24 août 2018, au terme de l’assemblée générale extraordinaire de la Fédération tunisienne de football (FTF), pour les «aménagements» aux statuts de l’instance fédérale, introduits par son président Wadii Al Jari.
C’est un succès personnel pour ce dernier qui renforce ainsi, dans l’ensemble, son pouvoir discrétionnaire.
Les 121 délégués de clubs, qui ont assisté à ces assises, ont cautionné, comme prévu, et à l’unanimité, tous les aménagements, au nombre de 26, qui n’apportent aucune proposition de solution aux maux du football tunisien. Ils permettront plutôt au patron de l’instance fédérale de sévir notamment contre ses éventuels opposants au sein du bureau fédéral. Vive la démocrature au sein de la FTF et les clubs qui s’en plaindront demain ne devront s’en prendre qu’à eux-mêmes !
Car, M. Al Jari vient de mettre en place l’outil «légal» sur mesure pour asseoir sa mainmise sur la fédération et notamment les membres fédéraux qui sont désormais réduits au statut peu enviable de «béni oui-oui».
Il obtient par là même une «sortie» juridique pour sa décision illégale de suspendre, en juillet dernier, pour deux mois, 4 membres fédéraux élus comme lui (Bilel Foudhaili, Habib Mokdad, Hanene Slini et Sinan Ben Saad), pour avoir osé exprimer leur avis sur la gestion fédérale, notamment le caractère illégal des décisions de Wadii Al Jari.
Ceux qui appelaient avant 2011 à «démocratiser» les structures sportives, Wadii Al Jari en tête, n’ont jamais dit la vérité. Au contraire, et comme tous les pseudos «militants démocratiques», ils ont faim de pouvoir, et n’hésitent pas à s’asseoir sur les valeurs et les instances. En véritables dictateurs !
H. M.
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