Une femme travaillant à l’Observatoire de la transparence et de la bonne gouvernance (OTBG) a été agressée, ce matin, vendredi 31 août 2018, à l’avenue de la Gare, près de Bab El-Jazira (Tunis), et ce pour avoir dénoncé une affaire de corruption à la Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT).
C’est ce qu’a révélé Arbi Mejri, secrétaire général de l’OTBG, une association récemment créée, dans une déclaration à Express FM, aujourd’hui, en précisant que la victime a présenté à l’Instance nationale de lutte contre la corruption (Inlucc) un dossier de corruption relatif à la gestion de la société publique.
La dame a été sauvagement agressée, alors qu’elle bénéficie légalement d’une protection spéciale en sa qualité de rapporteuse d’un cas de corruption.
Une plainte a été déposée auprès du poste de police de Sidi El-Bechir, au centre-ville de Tunis, et une enquête ouverte.
E. B. A.
En Tunisie, les hommes sont largement plus corrompus que les femmes
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