Selon Riadh Mouakher, ministre des Affaires locales et de l’Environnement, les cas de virus du Nil occidental récemment enregistrés dans les gouvernorats de Sousse, de Kairouan et dans le nord-ouest ne permettent pas de parler d’épidémie.
Tout en appelant la population à la vigilance, le ministre a assuré hier, lundi 1er octobre 2018, qu’il ne faut pas paniquer, expliquant que chaque année, en Tunisie, on enregistre des cas de personnes porteuses de ce virus. Il a ajouté qu’une stratégie a été mise en place à cet effet par son département, en collaboration avec les ministères de la Santé et de l’Agriculture. «Le stade d’épidémie a été atteint trois fois en Tunisie, en 1997, 2003 et 2012 mais nous en sommes encore loin», a-t-il insisté.
Lutte nationale contre les moustiques.
Rappelons que l’Observatoire national des maladies nouvelles et émergentes a indiqué, dans un rapport rendu public le 27 septembre dernier, qu’un homme atteint du virus du Nil occidental est mort le 1er septembre à Msaken (Sousse), trois autres sont encore hospitalisés pour les mêmes symptômes et sans le même gouvernorat.
Sept autres cas à Kairouan et au nord-ouest sont dits favorables et les patients sont sous surveillance médicale.
D’autre part, des opérations de lutte contre la prolifération des moustiques (transmetteur du virus) ont été enclenchées à Sousse et dans d’autres régions où les récentes pluies ont laissé des étendues d’eau stagnantes, propices au développement des moustiques.
Y. N.
Virus du Nil occidental : Un mort et 3 cas confirmés en Tunisie
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