Il paraît que la Confédération africaine de football (CAF) n’a pas encore tiré la leçon de certaines erreurs et persévère toujours dans des pratiques assez louches qui mettent en doute sa crédibilité et son degré de professionnalisme.
En effet, en pleine tempête de la finale aller de la Ligue des Champions, avec l’arbitrage complaisant à l’égard d’Al-Ahly de l’arbitre algérien Mehdi Abid Charef, la CAF a désigné l’arbitre éthiopien Bamlak Tessema sans l’annoncer officiellement.
Le plus louche, c’est que Tessema et ses collègues arbitres chargés de diriger le match retour entre l’Espérance sportive de Tunis et Al-Ahly du Caire, à Radès, aujourd’hui, vendredi 9 novembre 2018, à 20 heures, ont fait escale en Egypte et passé la nuit au Caire, avant de prendre l’avion, mercredi 7 novembre, pour Tunis.
Ils auraient pu faire escale à Dubaï ou au Maroc pour éviter toute polémique. Mais, il paraît que la CAF reste indifférente aux accusations qui pèsent sur elle concernant ses relations plus que douteuses avec le pays qui l’héberge, l’Egypte, et son club phare Al-Ahly.
La CAF a choisi l’équipe arbitrale de la finale-retour sans en communiquer les noms. A cela une explication : Bamlak Tessema aurait menacé de décliner sa désignation. Cible de pressions, depuis mercredi 7 novembre, de la part d’Al-Ahly, il aurait reçu un SMS de menace qu’il aurait transféré à la Fifa, laquelle suit de près les événements depuis la final ealler disputé le 2 novembre.
La finale-retour de la Ligue des Champions africaine 2018 s’annonce chaude sur le terrain et dans les gradins.
H. M.
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