Ahmed Adhoum, ministre des Affaires religieuses, a crié au scandale suite aux accusations de blanchiment d’argent dont a fait l’objet son département à propos du financement par le Koweït de la construction d’un institut religieux en Tunisie.
Dans une déclaration à Jawhara FM aujourd’hui, mardi 20 novembre 2018, M. Adhoum a formellement démenti les accusations de blanchiment d’argent lancées contre son département, dans les réseaux sociaux, et reprises par certains journaux, suite à l’accord conclu avec le Koweït pour le financement, à hauteur de 14 millions de dinars tunisiens (MDT), d’une mosquée et d’un institut spécialisé dans la formation des imams et cadres religieux.
M. Adhoum a déploré ce qu’il a qualifié de campagne de diffamation dont il a fait lui aussi l’objet.
Notons que le ministre de la Justice, des Awqaf et des Affaires islamiques koweïtien, Fahd Mohammad Al-Affassi, a effectué une visite officielle à Tunis, le 14 novembre courant, au cours de laquelle il a rencontré le président de la république, Béji Caïd Essebsi, ainsi que M. Adhoum.
«Le Koweït a toujours exprimé sa volonté d’aider la Tunisie dans le domaine des affaires religieuses. La mosquée en question sera construite sur un lot de terrain enregistré dans le domaine public et réservé à la construction d’une mosquée. Nous avons respecté toutes les procédures légales. L’institut qui sera construit formera des cadres religieux», a-t-il déclaré, ajoutant : «Il est vraiment lamentable d’utiliser les termes de blanchiment d’argent et d’extrémisme religieux à propos de ce sujet. On ne devrait pas utiliser de tels termes à la légère. Ceux qui ont des preuves à l’appui de leurs accusations, qu’ils les présentent!».
E. B. A.
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