L’Union régionale de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Urica) de Sfax appelle les industriels à ne pas payer des factures de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (Steg), à compter du mois d’octobre 2018.
Cette décision a été annoncée hier, suite à une réunion du conseil sectoriel et du bureau de l’Urica, pour dénoncer «des hausses successives intempestives et non annoncées par la Steg».
L’union appelle la Steg à revenir aux tarifs en application de janvier 2018. Et menace: en cas de coupure de l’électricité dans les usines et les entreprises pour non paiement de leurs factures, la Steg devra assumer les charges des pertes qui en découleront.
Reste à se demande ce que pensent les dirigeants de la centrale patronale de cette décision prise au niveau régional et qui est difficile à justifier, sachant que la Steg fait face à de graves difficultés financières parce qu’elle croule sous le impayés.
Après le secteur public, mauvais payeur par excellence, ce sont les privés qui s’y mettent maintenant. Dans cette obscurité où plonge la Tunisie, d’où pourra jaillir la lumière ?
Y. N.
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