L’homme d’affaires dont la société a importé de Chine 48.000 gilets rouges saisies ce matin, vendredi 22 septembre 2018, dans un entrepôt à Sfax, est un certain Wadii Rekik, qui avait été arrêté, le 22 septembre 2017, pour suspicion de corruption, avant d’être relâché pour absence de preuves.
Homme d’affaires spécialisé dans la friperie et les bijoux, Wadii Rekik, est un membre du réseau de Chafik Jarraya, le baron de la corruption et de la contrebande arrêté en mai 2017 et poursuivi pour trahison, atteinte à la sécurité de l’Etat et intelligence avec une armée étrangère.
Wadii Rekik a été arrêté de nouveau ce matin et interrogé sur la destination des 48.000 gilets rouges. Il a affirmé qu’il les a importés de Chine pour fournir les sociétés pétrolières opérant en Tunisie.
Reste que le chiffre de 48.000 laisse songeur, la Tunisie n’étant pas l’Arabie saoudite pour avoir besoin d’une telle quantité de gilets rouges pour ses travailleurs des champs de pétrole. Et l’annonce, aujourd’hui même lors d’une conférence de presse à Tunis, du lancement d’un mouvement de protestation appelé «gilets rouges», à l’instigation de plusieurs figures de la corruption et de la contrebande, n’est sans doute pas une coïncidence.
N’ayant pu mettre un coup d’arrêt à la guerre menée par le gouvernement contre la corruption et la contrebande, la Tunisie corrompue et sale se prépare à attaquer l’Etat.
I. B.
Saisie de 48.000 gilets rouges importés par un homme d’affaires de Sfax
Corruption : Wadii Rekik interpellé, d’autres arrestations en vue
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