Corps de migrants repêchés par des gardes-côtes tunisiens.
Sfax figure au premier rang des zones de départ des migrants clandestins avec 31% en 2018, suivi de Medenine (22%), selon Massoud Romdhani, président du Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES).
Selon les statistiques du Forum, présentées en marge d’un séminaire au cours duquel ont été traitées les questions de migration et d’asile en Tunisie et dans la région, le nombre de migrants irréguliers décédés en mer a augmenté en 2018 par rapport à l’année précédente.
Sur les 42 immigrants arrivés sur les côtes italiennes, 5 ont disparu en mer, ajoute Romdhani en soulignant que l’Europe agit avec plus de sévérité et applique de nombreuses mesures restrictives aux migrants en situation irrégulière allant jusqu’à leur interdire des soins en mer.
Par ailleurs, le nombre de migrants arrivant en Tunisie, en particulier de nationalités africaines, a augmenté depuis 2000, a-t-il souligné.
Parallèlement à leur nombre, eux et leurs familles sont souvent exposés à des violations, appelant le gouvernement à signer la Convention sur la protection des droits des travailleurs migrants et des membres de leurs familles, comme l’ont fait d’autres pays du Maghreb, tels que le Maroc et l’Algérie.
H. M.
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