Le suspense était vraiment mince: l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a élu hier après-midi, mercredi 30 janvier 2019, Nabil Baffoun (47 ans), à la tête de l’Instance supérieure indépendante des élections (Isie), avec 141 voix pour, 15 bulletins blancs et 5 annulés.
Seuls deux membres de l’Isie avaient présenté leur candidature pour le poste de président de cet organisme : Farouk Bouasker, qui a obtenu 10 voix, et Nabil Baffoun, qui succède à Mohamed Tlili Mansri, démissionnaire.
Il faut dire que cette élection a fait l’objet de tractations de coulisses et il y a eu une quasi unanimité autour de M. Baffoun. Ce qui est rare dans les annales de l’Assemblée, mais quand les intérêts politiques immédiats sont en jeu, les divergences s’estompent. Ces chers députés voient venir les prochaines échéances électorales, fixées au dernier trimestre de l’année, et ils étaient dos au mur: ils devaient doter l’Isie d’un président. C’est fait…
Membre de l’Isie depuis 2011, Nabil Baffoun qui en était également le porte-parole, est huissier de justice de son état. Titulaire d’une maîtrise en droit, il a également occupé le poste de trésorier de l’Instance nationale des huissiers de justice de 2010 à 2012.
Son équipe à l’Isie est désormais au complet après l’élection, hier, des 3 membres manquants. En voici la composition finale : Hasna Ben Slimane, Farouk Bouaskar, Anis Jarabouï, Adel Brinsi, Nabil Azizi, Sofien Laâbidi, Belgacem Ayachi et Mohamed Tlili Mansri (l’ancien président démissionnaire).
Y. N.
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