La Chambre nationale de l’industrie pharmaceutique (CNIP- Utica) exprime sa stricte adhésion au respect de la réglementation et regrette les divers amalgames autour de l’industrie pharmaceutique et le médicament tunisien.
Suite à la réunion tenue, mercredi 10 avril 2019, avec la ministre de la Santé, Sonia Ben Cheikh, et des représentants du ministère, la CNIP se félicite dans un communiqué publié hier, jeudi 11 avril, de l’action entreprise par l’équipe d’inspection du ministère de la Santé auprès d’un centre de bioéquivalence étranger, action qui a permis de constater des irrégularités et de prendre les mesures nécessaires. Cette action est en ligne avec la réglementation internationale de l’industrie pharmaceutique.
La CNIP adhère totalement à toute action d’inspection et de contrôle nécessaire pour préserver l’industrie locale et le médicament tunisien.
Lors de cette même réunion, la CNIP est revenue sur la nécessité d’accélérer l’amélioration des textes réglementaires régissant les études de bioéquivalence afin, notamment, d’encourager l’installation de nouveaux centres de bioéquivalence tunisiens.
De même, la CNIP a insisté sur la nécessité de clarifier les critères d’agrément de centres de bioéquivalence étrangers. Ces actions sont indispensables pour permettre à l’industrie pharmaceutique tunisienne de se développer davantage.
Une industrie qui investit, forme et emploie afin de couvrir les besoins nationaux en médicaments, tâche dont elle s’est très bien acquittée en 2018 en assurant 62% en valeur et 77% des besoins en médicaments vendus en pharmacie, faisant ainsi face aux pénuries de produits importés. Par ailleurs, 64% des médicaments fabriqués localement sont des génériques.
L’industrie pharmaceutique exporte, de même, aujourd’hui 17% de sa production en Europe, au Moyen Orient, en Afrique du Nord, en Afrique subsaharienne, bénéficiant des contrôles et agréments nécessaires des autorités de santé nationales et internationales.
La qualité des structures des différentes industries pharmaceutiques tunisiennes permettrait d’atteindre des niveaux de couverture avoisinant les 75% et des niveaux d’exportation de 35% à condition de mettre en œuvre une série de réformes en collaboration avec les autorités de tutelle.
Source : communiqué.
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