Dans le cadre d’un programme de réforme du secteur des transports, visant notamment la réhabilitation et l’extension des principales lignes du réseau ferroviaire, la Tunisie envisage d’investir plus de 66 milliards de dinars tunisiens (MdTD), durant les deux prochaines décennies.
Présentant les résultats de l’étude de ce plan directeur national pour le secteur des transports tunisien, le ministre des Transports Hichem Ben Ahmed a indiqué que la part du lion des investissements qui seront consacrés à cette réforme sera allouée au sous-secteur ferroviaire: dans ce domaine des chemins de fer, 19 projets sont prévus pour un coût de 28 MdDT, soit près de 43% du volume total des financements programmés pour cette refonte.
Le restant de cette enveloppe sera distribué entre les infrastructures routières avec 18 projets, les ports avec 6 projets et les aéroports avec 4 projets. De plus, 13,6 MdDT, soit 20,6% du coût entier de ce programme de réforme, seront réservés au chapitre de la maintenance des infrastructures existantes.
Pour l’instant, rien n’a filtré sur les sources de financement de cet ensemble de grands travaux – dont le plan directeur a été cofinancé par la Banque africaine de développement (BAD) – qui visent à solutionner les problèmes de «la dysfonctionnalité et la mauvaise qualité des services de certains modes de transport» et à assurer «l’efficience et la durabilité» de ces moyens de déplacement des personnes et des marchandises.
Marwan Chahla
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