Sami Larbi a été nommé hier, mardi 11 juin 2019, au poste de ômda (sous-délégué) de la localité de Sidi Bouali à Sousse. Jeune et plutôt bel homme, Sami Larbi fait craquer beaucoup de Tunisiennes qui le font savoir, tapageusement, sur la toile…
L’allure sportive de ce prof d’éducation physique, ancien entraîneur de basketball de la Jeunesse sportive kairouanaise (JSK), âgé de 32 ans, ne pouvait passer inaperçue. L’annonce de sa nomination, en succession à Hammadi Tissaoui, a «affolé» les internautes de l’autre sexe.
Certaines annoncent, avec un humour coquin, leur prochain déménagement à Sidi Bouali, d’autres lancent un appel pour l’acquisition d’un lot de terrain dans cette localité : «Cherche S+2 à Sidi Bouali, vue sur mer ou sur terre, peu importe», dit l’une. «Urgent, pour achat d’un terrain à Sidi Bouali, même un m², je suis preneuse», renchérit une autre. «Cet été, on va passer les vacances à Sidi Bouali… On dit qu’il y fait un temps superbe et que les plages sont magnifiques… puis peu importe s’il n’y a pas de plage, on doit absolument y aller», lit-on dans un autre commentaire, parmi les centaines, inspirés par Sami Larbi, envahissant la toile, depuis hier soir.
Les photos du nouveau ômda aux côtés de Rached Ghannouchi, chef d’Ennahdha, ne sont pas suffisamment décourageantes pour ces dames et demoiselles. Les plus hostiles au parti islamiste écartent ce détail d’un revers de la main en disant que ces photos sont «fabriquées». L’une d’elle a trouvé la légende la plus appropriée : «Le beau et la bête» (merci pour M; Ghannouchi !)
Sami Larbi, qui n’a pas encore réagi à cette tempête d’admiration, ne doit pas en être très surpris. Difficile de croire, en effet, qu’il vient de découvrir l’effet qu’il a sur les femmes. De quoi lui donner des idées, car il a davantage le physique d’un acteur d’une série télévisée signée Sami Fehri que d’un ômda rendant service aux habitants de sa localité.
Y. N.
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