Absent au Mondial 2018, pour une rupture des ligaments, Youssef Msakni, passé en championnat de Belgique l’hiver dernier, s’apprête à disputer sa 5e CAN, où il va retrouver le haut niveau.
Le meneur de jeu de l’équipe de Tunisie affiche son optimisme pour la participation tunisienne à la phase finale de la CAN 2019, soulignant que la préparation et les tests face à l’Irak, le vice-champion du monde croate et le Burundi sont «très motivants pour les joueurs avant la compétition».
L’ex-milieu de terrain de l’Espérance sportive de Tunis (EST) s’est félicité du «brassage entre joueurs d’expérience et des jeunes prometteurs», et notamment de la moyenne d’âge des joueurs. Le onze national étant l’une des plus jeunes équipes de la compétition, il a mis l’accent sur la préparation psychologique pour une telle compétition où la pression sera importante pour tout le monde. Ainsi que les conditions de jeu, la température élevée en cette période en Egypte et la valeur des protagonistes.
Youssef Msakni, qui a rejoint cette saison le club belge de KAS Eupen, se montre bien prudent à la veille d’entrer en lice contre l’Angola, ce soir, à 18 heures, à Suez, contre l’Angola. «Les matchs ne se gagnent pas sur le papier et il importe de faire preuve de sérieux face à tous les adversaires afin de réussir la CAN», a-t-il affirmé à l’agence Tunis Afrique Presse (TAP).
Le talent de Youssef Msakni et son expérience à l’échelle continentale, avec une 5e participation à la CAN après les éditions de 2010 2012, 2013 et 2017, sont des atouts pour le sélectionneur français Alain Giresse qui en fait un des piliers de son dispositif.
H. M.
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