Selim Ben Hassen, président de « 3ich Tounsi » a prétendu qu’une partie du financement de cette association, revient à ses honoraires d’avocat ayant exercé à Paris… Son nom ne figure pourtant pas sur la liste des avocats inscrits auprès du Conseil national des barreaux en France.
Par Yüsra Nemlaghi
Invité hier sur le plateau « Wahch echaha« , talk-show animé par Samir El Wafi sur Attessia TV, Selim Ben Hasen a assuré avoir gagné beaucoup d’argent en tant qu’avocat, notamment en plaidant pour de grandes sociétés en France. Il dit que cet argent gagné, lui permet de financer une partie du budget de 3ich Tounsi…
Vérification faite, le nom de Selim Ben Hassen, qui a suivi des études de droit et de sciences politiques à Sciences Po Paris, est inexistant sur le site des barreaux de France, regroupant pourtant le nom de 68.000 avocats.
Ce mensonge (nous le qualifions ainsi, en attendant que le concerné apporte la preuve du contraire) vient encore semer le trouble quant au financement de cette association fondée par Olfa Terras, qui a commencé par des actions caritatives et culturelles en Tunisie, avant d’annoncer ses ambitions pour les prochaines élections.
Rappelons qu’en juin dernier, le journaliste Mohamed Yousfi, membre du bureau exécutif du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), avait assuré que Selim Ben Hassen perçoit un salaire mensuel de 30.000 dinars tunisiens (DT), de la part d’Olfa Terras, l’argentière du groupe.
Ce que le concerné n’a jamais démenti, avant de prétendre hier, avoir fait fortune en 3 ans, en tant qu’avocat…
Décidément, tout l’entourage de Mme Terras fait fortune à la vitesse de l’éclair, et dans des conditions très floues, à commencer par elle-même et par son époux Guillaume Rambourg, qui traîne des affaires en Italie.
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