Selon certaines prévisions, l’activité touristique bulgare pourrait enregistrer, cet été, un léger recul de 3 à 6% pour l’ensemble du pays et entre 5 et 8% sur le littoral de la mer Noire. La ministre bulgare du Tourisme Nikolina Angelkova veut imputer ce ralentissement au gouvernement tunisien…
Dans une rencontre avec la presse, aujourd’hui 6 juillet 2019, à Sofia, Mme Angelkova, à la tête du ministère du Tourisme pendant plus de cinq années (une première fois, de novembre 2014 à janvier 2017 et, une seconde de fois, depuis mai 2017), n’a rien trouvé de meilleure parade que de faire assumer la responsabilité de cette perte de vitesse minime de l’industrie du tourisme bulgare à la Tunisie, l’Egypte et la Turquie.
La dame du Tourisme bulgare accuse les gouvernements tunisien, égyptien et turc de «subventionner leur industrie du voyage.»
Essayons de traduire ce que Mme Angelkova veut dire, elle qui, depuis la fin 2018, s’attendait «à une rude concurrence, à une saison estivale 2019 difficile et plusieurs défis», selon ses propres termes. Le tourisme est un secteur d’activité où la compétition est rude, il le sera toujours. Et la réussite (ou l’échec) d’une saison ou d’une année peut dépendre d’un n’importe quoi parfois insignifiant.
Tout normalement, un gouvernement comme celui de la Tunisie doit se démener pour faire réussir toutes les saisons de toutes les années touristiques. René Trabelsi en sait quelque chose: en tant que membre du gouvernement tunisien en charge du Tourisme et de l’Artisanat, il est tout le temps par monts et par vaux pour aider les industriels du tourisme tunisien et les tour-opérateurs nationaux et internationaux à remporter leur mise sur la destination Tunisie. En cela, il est en train d’accomplir la mission qui lui a été confiée. Ni plus ni moins.
Marwan Chahla
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