Ghazi Chaouachi, SG du Courant démocratique, s’interroge sur l’Etat de santé du président de la république, Béji Caïd Essebsi, en assurant que son apparition, avant-hier, lundi 22 juillet 2019, n’a pas été rassurante pour les Tunisiens. Au contraire…
«Il est apparu fatigué et nous a rappelé des images de Bourguiba dans les années 80 et celles, plus récentes, de l’ancien chef d’Etat d’un pays voisin», a-t-il déclaré, par allusion à l’ancien président algérien Abdelaziz Bouteflika.
«Où est le président de la république ? Qu’en est-il de son état de santé ? Où est le porte-parole officiel de la présidence? Pourquoi le responsable des affaires politiques parle-t-il à sa place?» , s’est encore interrogé M. Chaouachi, dans une déclaration aujourd’hui, jeudi 24 juillet, sur Shems FM.
Tout en souhaitant un prompt rétablissement à M. Caïd Essebsi, le SG du Courant démocratique a rappelé que ce dernier n’a pas respecté la constitution, en ne ratifiant pas l’amendement de la loi électorale : «Il a dépassé les délais, sans expliquer, sans retourner le projet-loi à l’Assemblée, et cela est contraire à la constitution», a-t-il déploré.
«On est en droit de penser que le président de la république a subi des pressions et n’a pas agi en son âme et conscience, d’autant qu’il est entouré de parties opposées à cet amendement, qui vise pourtant à écarter les candidats corrompus des élections pour assurer leur intégrité», a insisté Ghazi Chaouachi que l’on sait hostile à l’actuel gouvernement.
Y. N.
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