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« The Washington Post »: «Sous Caid Essebsi, la Tunisie a largement évité le sort des pays arabes plongés dans la guerre civile»

«Il n’était pas nouveau et a occupé divers postes. Certains ont estimé que son expérience était utile pour le pays en proie à la révolution, alors que la Tunisie était bouleversée par les manifestations, les assassinats politiques, et les attaques terroristes.»

C’est en ces termes que le célèbre quotidien américain a commenté le décès aujourd’hui, jeudi 25 juillet 2019, du président tunisien Béji Caïd Essebsi. Et le journal d’ajouter : «Pour d’autres, Caïd Essebsi était un symbole du vieil établissement autocratique, aligné sur d’autres dirigeants autoritaires régionaux, qui cherchaient à contenir les sentiments pro-démocrates dans la région et, au mieux, indifférent aux demandes populaires, selon lesquelles les fonctionnaires des gouvernements précédents devaient faire face à la justice pour leurs crimes présumés.

Après avoir été élu président, il a détaillé ses priorités dans une rubrique écrite pour le « Washington Post »: «Nous devons résoudre les problèmes économiques et sociaux décourageants qui ont débuté à l’époque de Ben Ali et qui ont été aggravés par trois années de gouvernement islamiste incompétent», a-t-il écrit, ajoutant: «Nous devons établir la sécurité dans un pays plongé dans l’insécurité. Et nous devons renforcer notre jeune démocratie, à un moment où les espoirs de démocratie ailleurs dans la région, n’ont pas pris racine.»

Caïd Essebsi a fondé un parti politique en 2012 (Nidaa Tounes), principalement pour faire le contrepoids à Ennahdha, le parti islamiste qui est rapidement passé du groupe le plus sévèrement réprimé sous l’ancien régime, au groupe politique le plus puissant de Tunisie.

«La Tunisie craignait le retour de militants de l’étranger. La menace vient maintenant de ceux qui ne sont jamais partis».

Cette citation publiée sur l’article de « The Washington Post », fait référence à sa tribune de 2018.»

Amina Mkada (avec « The Washington Post« ).

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