Annoncé un peu partout, Youcef Belaili reste à l’Espérance, en attendant qu’une offre intéressante arrive. Mais toute cette agitation du joueur et de son manager pour dénicher un club a l’air d’un échec. Bizarre qu’un triple champion d’Afrique (2 ligues des champions avec son club et une CAN avec l’Algérie) ne dispose pas d’une offre ferme !
Par Hassen Mzoughi
Selon les dernières informations, l’Olympique de Marseille (OM) a décidé de rompre les négociations sur le transfert de l’international algérien. L’ailier de l’Espérance aurait pu partir pour l’OM. Une belle affaire, qui aurait pu se conclure pour un montant de 3 millions d’euros, mais le directeur sportif de l’OM, l’ex-gardien international de l’Espagne, Andoni Zubizarreta, a opposé une fin de non-recevoir, selon ‘‘France football’’.
Capable d’évoluer sur l’aile gauche, Belaïli aurait pu rendre quelques services à Marseille, qui a notamment perdu Lucas Ocompos, parti à Séville durant le mercato estival. Mais il semble que le manager marseillais cherche une meilleure option !
Après Marseille, Angers et Bruges sans suite…
La piste Youcef Belaili s’est refroidie également du côté de Bruges. Jugé hors forme après une saison chargée avec l’Espérance sportive de Tunis (EST) et la CAN en juillet dernier, par les recruteurs du club vice-champion de Belgique, qui souhaitent disposer d’un joueur directement utilisable, les contacts ont été abandonnées.
Le milieu offensif de l’Espérance était par ailleurs proposé par son manager pour un retour à Angers, mais aucune offre n’a été faite, le joueur ayant même refusé de revenir dans un club qui lui a manqué de respect.
Sous contrat jusqu’en 2020, le joueur de 27 ans serait suivi (!!) par des écuries européennes. Mais pour le moment, rien de vraiment clair à l’horizon. L’attaquant algérien devrait donc patienter pour réaliser son rêve européen, malgré deux saisons pleines à l’EST avec 2 ligues des champions africaines et 2 titres de champion de Tunisie. Sans oublier sa large contribution à la victoire de l’Algérie en CAN 2019.
Prolongera-t-il à l’Espérance?
Après la CAN, Belaili avait retardé de presque un mois son retour aux entraînements dans son club, espérant dénicher un club européen.
D’ailleurs, l’attente a irrité l’EST. Le champion de Tunisie pensait que son joueur temporisait, façon de mettre, sans le dire, la pression afin de renégocier son contrat à la hausse, mais le club tunisois avait une carte en main. Pour partir immédiatement, à moins d’un an de la fin de son contrat, Belaili devrait obtenir une offre intéressante pour l’EST. Ce n’était pas possible !
Cependant, l’enjeu reste énorme : l’EST, qui ne peut plus le céder avant la clôture de la période des signatures en septembre, risque de n’empocher aucun centime à l’expiration du contrat. Pour préserver ses intérêts, le club de Bab Souika devrait obtenir une prolongation au moins d’une année de Belaili, jusqu’en 2021 avec bien entendu un salaire bonifié. Dans le but de toucher une plus-value sur un futur transfert. Mais cela semble hypothétique, à moins que le joueur aille jouer au Golfe, au Qatar ou en Arabie Saoudite.
«Pour le moment je suis à l’Espérance de Tunis. S’il y a un bon contact en Europe et que mon club est d’accord, j’irai pourquoi pas», a-t-il résumé il y a une semaine au micro de la chaîne El Heddaf. Voilà qui est clair, mais Youcef Belaïli doit se poser des questions et chercher peut-être la solution auprès d’un autre agent pour peut-être obtenir une chance de sortie !
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