Le 1er tour de l’élection présidentielle anticipée de dimanche prochain, 15 septembre 2019, suscite peu d’espoir dans les villages de Oued El-Berber, Fernana ou à Tunis, selon un article d’Euronews publié le 11 septembre 2019, dont nous reproduisons des extraits (Vidéo ).
Huit ans et demi après la révolution tunisienne qui a amené la démocratie au pouvoir, l’élection présidentielle prévue ce dimanche ne semble pas être porteuse de grands espoirs, pour la frange la plus défavorisée de la population.
Beaucoup pensent que ces élections n’auront pas beaucoup d’impact sur leur vie, ils continueront d’aller chercher de l’eau faute d’en avoir chez eux … Peu d’entre eux ont déclaré à Reuters ne pas vouloir voter.
A Fernana, le sentiment d’abandon est tout aussi présent: «Les politiques viennent ici juste pour distribuer un kilo de pain et se montrer… Ici personne ne parle de nous à Fernana». D’autres ressentent «un profond ressentiment envers toutes ces soi-disant campagnes électorales…».
Le scepticisme touche aussi bien les habitants de la campagne et ceux de la capitale. Certains espèrent «que ces élections vont instaurer une véritable démocratie» et pensent que leur «niveau de vie n’est pas celui qui devrait être».
La vidéo termine en commentant essentiellement le défi à surmonter qu’est le taux de chômage de 15%, l’instauration de la liberté d’expression, et les attaques terroristes de 2015.
A. M.
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